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Cartier Saâda s’est engagée dans l’efficacité énergétique depuis très longtemps et se lance
aujourd’hui dans un nouveau projet pour réduire son empreinte carbone. A l’occasion de la rencontre initiée par SG Maroc pour sensibiliser ses clients, son PDG Hassan Debbagh témoigne des avantages procurés par la décarbonation et nous fait part de ses projets en
matière de décarbonation et des gains économiques y afférents.

EcoActu.ma : La décarbonation avance à grands pas et pour être à l’échéance, des mesures doivent être prises dès aujourd’hui. Où en est Cartier Saâda dans son processus de décarbonation ?

Hassan Debbagh : Nous sommes relativement en avance par rapport à certaines entreprises et en retard par rapport à d’autres. Depuis très longtemps, Cartier Saâda s’est engagée dans un processus d’efficacité énergétique. Nous sommes passés au photovoltaïque pour réduire l’empreinte carbone au niveau de l’électricité. Dans les prochaines semaines, nous lançons un projet dans la biomasse pour réduire l’empreinte carbone au niveau de l’électricité. Dans les prochaines semaines, nous lançons un projet dans la biomasse pour réduire l’utilisation du fossile. Cela rentre à la fois dans un projet d’économie circulaire parce que nous utilisons les noyaux d’olives et d’abricots que nous produisons nous-mêmes pour alimenter la chaudière en biomasse et réduire de presque 80% notre consommation de l’énergie fossile.

Les objectifs fixés au préalable par votre société en la matière n’ont-ils pas été perturbés par les crises sanitaire et ukrainienne ?

La crise liée au Covid-19 a retardé certes une majorité des projets d’investissement. En revanche, la crise ukrainienne va accélérer le processus d’investissement parce que cette crise est l’un des éléments qui alimente aujourd’hui le niveau élevé des prix du pétrole. En termes de gains de productivité, les entreprises ne peuvent trouver meilleure solution que les énergies renouvelables en l’occurrence l’éolien, le photovoltaïque ou la biomasse. D’autant plus que dans notre cas en particulier, l’intrant pour alimenter la biomasse, nous le produisons nous-mêmes. L’impact ne peut être que très positif sur notre facture énergétique.

Cartier Saâda a bénéficié de la Green Value Chain. Quel commentaire pouvez-vous nous faire de
cette offre financière et de l’accompagnement de la banque ?

Je remercie et salue la Société Générale pour ce qu’elle déploie comme effort pour faire bénéficier les entreprises de ces offres financières. Je salue par ailleurs l’effort technique de la BERD parce qu’il s’agit de produits assez complexes qui auraient pu ne pas exister ici au Maroc. C’est cette relation tripartite Industrie-Banque-BERD qui a permis à ce genre de projets de voir le jour.