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Flexibois, le fabricant de meubles de cuisine basé au Maroc, devient l’une des premières entreprises du pays à utiliser des sous-produits du bois pour fabriquer des meubles, apprend-on ce lundi d’un communiqué.

L’objectif est d’offrir aux clients une expérience de cuisine des solutions sur mesure et des meubles de qualité qui dureront sans nuire à l’environnement, peut-on lire.

Cet objectif sera réalisé avec le soutien de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), de l’Union européenne (UE), du Fonds vert pour le climat (FVC) et de la République de Corée.

Nous travaillons avec des dérivés du bois. Cela signifie automatiquement que nous abattons moins d’arbres, car nous travaillons avec des composites plutôt qu’avec des bois massifs explique le directeur général de Flexibois, Aziz Boukhari. L’entreprise est récemment devenue encore plus écologique en développant une nouvelle ligne de production, fait-on savoir.

La fabrication de meubles nécessite beaucoup d’énergie et génère de grandes quantités de déchets. C’est donc pour remédier à cette situation que Boukhari souhaitait investir dans une ligne de production et des équipements plus durables, explique le communiqué. Ainsi, la BERD a aidé l’entreprise à acquérir deux machines modernes équipées de moteurs électriques à haut rendement.

Dans le détail, les nouvelles machines ont permis à Flexibois de réaliser des économies d’énergie de 37 % et de réduire ses émissions de 27 tCO2 par an. Elles sont également plus sûres pour les employés et réduisent les déchets, éliminant les erreurs dans le processus de fabrication. L’investissement de la BERD s’inscrit dans le cadre de sa ligne de crédit pour la chaîne de valeur verte (GVC) au Maroc, financée par l’UE, le FVC et la République de Corée. Cette ligne de crédit fournit des fonds à des institutions financières partenaires pour rétrocéder des prêts à des petites et moyennes entreprises (PME) locales opérant dans des chaînes de valeur, afin qu’elles investissent dans des équipements performants permettant d’utiliser efficacement l’énergie, l’eau et les ressources.

Il vise également à réduire les écarts entre les sexes et à promouvoir l’accès des femmes au financement climatique, contribuant ainsi à la création de marchés durables pour une économie verte, conclut le communiqué.